Le prisonnier politique arménien Ruben Vardanyan a obtenu la permission de s’entretenir avec sa famille qui plaide pour mettre fin à sa grève de la faim

L’écrasante pression et le soutien internationaux conduisent l’Azerbaïdjan à autoriser les communications avec sa famille après vingt jours d’isolement, alors que l’état de santé de l’humanitaire et chef d’entreprise se détériore

EREVAN, Arménie, 26 avril 2024 /PRNewswire/ — Des membres de la famille ont confirmé que, grâce à la sensibilisation croissante du public international et du gouvernement, le philanthrope Ruben Vardanyan, détenu illégalement, a reçu aujourd’hui l’autorisation de s’entretenir avec son épouse, Veronika. Il s’agit seulement de la deuxième fois qu’il est autorisé à appeler sa famille après près de trois semaines de détention à l’isolement depuis que M. Vardanyan a lancé sa grève de la faim le 5 avril.

Il a commencé sa grève le 5 avril 2024, après que des demandes ont été ignorées à plusieurs reprises pour qu’un procès équitable et transparent soit tenu rapidement, conformément aux normes juridiques internationales. Son procès devait initialement avoir lieu en janvier, mais il a ensuite été repoussé mai sans motif.

La famille a finalement réussir à convaincre M. Vardanyan de cesser sa grève de la faim, compte tenu de la détérioration de son état de santé. Au cours de leur brève conversation, ils ont pu l’informer de la pression croissante exercée sur l’Azerbaïdjan par les responsables gouvernementaux du monde entier. Après avoir pris connaissance de ce mouvement mondial pour la libération des prisonniers arméniens et avoir écouté les supplications de sa famille, M. Vardanyan a accepté à contrecœur de suspendre sa grève de la faim pour le bien de sa famille.

Au cours des dernières semaines, plusieurs initiatives ont été entreprises, notamment une proposition de loi du Congrès américain pour sanctionner les hauts fonctionnaires du gouvernement azerbaïdjanais pour la détention illégale de prisonniers politiques, ainsi qu’une résolution du Parlement européen déposée aujourd’hui, le 25 avril. En outre, des rassemblements de soutien pour la libération des prisonniers politiques ont eu lieu hier aux États-Unis, en France et en Arménie, dans le cadre de la commémoration du 109e anniversaire du génocide arménien.

M. Vardanyan est toujours en captivité à Bakou et ses conditions de détention s’aggravent. Après le début de sa grève de la faim, il s’est vu refuser des appels téléphoniques réguliers avec sa famille, refus qui s’ajoute à la liste des violations des normes internationales commises par l’Azerbaïdjan. M. Vardanyan a également été placé à l’isolement complet sans accès à des soins de santé appropriés, à l’exception d’évaluations occasionnelles de sa tension artérielle. De graves préoccupations subsistent quant à son état de santé réel.

« Nous sommes gravement préoccupés par la détérioration de l’état de santé de mon père, mais son courage ne nous surprend pas, a déclaré David Vardanyan, l’un des fils de M. Vardanyan. Malgré notre soulagement initial, la situation de mon père ne cesse de s’aggraver. Le monde a montré à l’Azerbaïdjan qu’il surveille le sort des prisonniers arméniens, dont mon père fait partie, et au nom de notre famille, je tiens à remercier tout le monde pour leur soutien en cette période difficile. J’espère que cette attention internationale croissante pourra conduire à sa libération dans un avenir proche. Nous exhortons la communauté internationale à accroître la pression sur l’Azerbaïdjan pour faire en sorte qu’au moins son procès ait lieu en mai 2024 en présence d’observateurs internationaux. »

Le rapport annuel du département d’État sur les droits de l’homme, publié le 23 avril, corrobore les conditions injustes auxquelles M. Vardanyan et d’autres prisonniers et détenus politiques sont confrontés en Azerbaïdjan. Le rapport sur l’Azerbaïdjan estime que le pays comptait environ 254 prisonniers et détenus politiques en décembre 2023. Le système judiciaire a également été décrit comme largement corrompu, inefficace et manquant d’indépendance. Selon le rapport, les accusés en Azerbaïdjan se sont souvent vus « refuser le droit à la présomption d’innocence, à un procès équitable, rapide et public, à communiquer avec un avocat de leur choix, à disposer du temps et des moyens nécessaires pour préparer leur défense, à confronter les témoins et à présenter leurs propres témoins et preuves, et à ne pas être contraints de témoigner ou d’avouer leur culpabilité ».

M. Vardanyan est l’un des huit anciens fonctionnaires arrêtés en septembre dernier lorsque les forces armées du gouvernement azerbaïdjanais ont envahi la région du Haut-Karabakh, déclenchant l’exode massif de ses 120 000 habitants. Aujourd’hui, plus de 200 jours plus tard, les huit dirigeants arméniens font face à une série d’accusations motivées par des raisons politiques.

M. Vardanyan est un philanthrope et un homme d’affaires arménien bien connu, père de quatre enfants et mari aimant qui est détenu illégalement depuis plus de 200 jours.

De fausses accusations pèsent aujourd’hui sur lui, et il est détenu dans de mauvaises conditions. On craint que son procès ne respecte pas les normes internationales, y compris celles qui garantissent l’accès des observateurs internationaux à la procédure. Le cas de M. Vardanyan est également séparé de celui des sept autres prisonniers politiques, ce qui suscite des interrogations sur le fait qu’il soit politiquement visé.

Pour plus d’informations, consultez le site free armenian prisoners

CONTACT :

Jere Sullivan, Edelman Global Advisory[email protected]+1 (202) 425-9056

Free Armenian Prisoners – Libérez tous les prisonniers arméniens[email protected]Free Armenian Prisoners#FreeArmenianPrisoners @RubenVardanyan

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