ACCRA, Ghana, 13 mai 2024 /PRNewswire/ — Une nouvelle étude universitaire publiée aujourd’hui par le Ghana, en Afrique de l’Ouest, montre que le nombre de déchets dans le secteur des vêtements d’occasion (SHC) est considérablement inférieur à ce qui a été précédemment avancé.
Le rapport, publié par l’Association ghanéenne des vendeurs de vêtements usagés, a montré que moins de 5 % des vêtements d’occasion importés au Ghana pouvaient être considérés comme des déchets.
New data-driven report shows the second-hand clothing market’s contribution to the global circular economy and a robust and sustainable ecosystem
Ce rapport fondé sur des données est la première étude universitaire de ce type, et prouve que le marché ghanéen des vêtements d’occasion est un écosystème robuste et durable qui contribue à l’économie circulaire mondiale.
Edward Atobrah Binkley, secrétaire général de l’Association ghanéenne des vendeurs de vêtements usagés, a tenu à s’exprimer concernant le rapport :
« L’utilisation continue d’informations inexactes circulant dans certains médias au sujet du commerce de vêtements d’occasion doit cesser.
« Ceux qui ont passé des années à utiliser et à propager des chiffres faux et inexacts sur les déchets dans ce commerce devraient maintenant s’excuser pour les dommages qu’ils ont causés.
« Ce rapport montre que le commerce des vêtements d’occasion produit peu de déchets et constitue un élément essentiel de l’économie circulaire mondiale, qui apporte une solution aux défis posés par le changement climatique et la pollution auxquels le monde est confronté, ainsi qu’à la surconsommation provoquée par la mode rapide qui cause des dommages à l’échelle mondiale.
« Ce marché est également essentiel à l’économie et au mode de vie ghanéens, en fournissant des vêtements abordables à des millions de personnes tout en soutenant les moyens de subsistance à travers tout le pays et en contribuant de manière significative aux recettes fiscales du gouvernement ghanéen.
« Les décideurs devraient être extrêmement prudents avant d’accentuer la réglementation d’un commerce mondial déjà bien géré et réglementé, en se basant sur de mauvaises données et des chiffres trompeurs. »
Le rapport publié aujourd’hui à Accra a révélé que le commerce du SHC au Ghana est une pierre angulaire du paysage commercial du pays, profondément enraciné dans sa culture et son économie. Cette industrie est devenue un écosystème dynamique, qui offre des options vestimentaires abordables aux consommateurs tout en couvrant une part importante des moyens de subsistance ghanéens, car elle stimule l’activité économique et favorise l’entrepreneuriat.
On a également constaté que ce marché constituait un exemple remarquable d’économie circulaire en action, en réduisant les déchets, en promouvant l’efficacité des ressources et en favorisant une consommation durable. Le commerce des vêtements d’occasion est un antidote aux effets néfastes de l’industrie mondiale de la mode rapide, qui favorise l’exploitation des travailleurs, la dégradation de l’environnement, la production excessive de déchets et des modes de consommation non durables.
Le rapport a examiné la nature multidimensionnelle de l’industrie ghanéenne du SHC, en explorant ses contributions économiques, sa dynamique démographique et ses implications socio-environnementales, tout en soulignant les opportunités de croissance et de développement durables.
L’étude, qui a révélé qu’en moyenne un maximum de 5 % des vêtements dans les balles importées pouvaient être considérés comme des déchets, a démontré que la perception internationale dominante était non seulement fausse, mais aussi économiquement non fondée en plus d’être profondément condescendante.
Elle soulève des questions importantes sur le discours dominant, et devrait amener les décideurs politiques des pays du Nord à réexaminer certaines des hypothèses culturelles peu pertinentes qu’ils ont pu faire sur la capacité des Africains à faire des choix éclairés et sur notre rôle dans le commerce du SHC.
Cette étude démonte de nombreuses perceptions négatives entourant le commerce du SHC, tout en posant de sérieuses questions aux activistes et aux gouvernements sur ce qui les a amenés à accepter et à propager un discours trompeur concernant la production des déchets.
L’étude est intégralement disponible ici.
Notes à l’intention des rédacteurs :
Pour les demandes de renseignements des médias ou pour plus d’informations, veuillez contacter l’Association ghanéenne des vendeurs de vêtements usagés à l’adresse suivante : [email protected], +447759764174, +233540946151
L’Association ghanéenne des vendeurs de vêtements usagés
L’Association ghanéenne des vendeurs de vêtements usagés est l’organisme représentatif de tous les marchands et importateurs de vêtements, de sacs et de chaussures d’occasion au Ghana. Elle a été créée pour représenter tous les commerçants de vêtements, de sacs et de chaussures usagés, indépendamment de tout contrôle ou autorité extérieure.
L’Association a été créée pour assurer l’organisation de tous les importateurs et revendeurs de vêtements, sacs et chaussures usagés au Ghana en une association unifiée qui représente, défend la dignité et promeut le bien-être général de tous les importateurs, grossistes et revendeurs de vêtements, de sacs et de chaussures d’occasion au Ghana.
Cette association constitue un moyen de communication efficace entre les importateurs et les vendeurs de vêtements, de sacs et de chaussures usagés d’une part et le gouvernement et les différentes parties prenantes d’autre part.
Photo – https://mma.prnewswire.com/media/2411321/The_Ghana_Used_Clothing_Dealers_Association.jpg