LONDRES, 18 juin 2025 /PRNewswire/ — UPL Corporation Ltd. (UPL Corp) – qui fait partie de UPL Group Company (NSE : UPL) & (BSE : 512070) (LSE : UPL), fournisseur mondial de solutions agricoles holistiques et durables, et le Center of Excellence in Regulatory Science in Agriculture (CERSA) de l’Université d’État de la Caroline du Nord, une ressource nationale et internationale pour la promotion de l’excellence dans le domaine de la science réglementaire en agriculture, ont annoncé que des agriculteurs, des chercheurs et des experts en agriculture du monde entier se sont réunis à Rothamsted Research au Royaume-Uni à l’occasion du Global Mancozeb Summit (Sommet mondial sur le mancozèbe).
Cet événement inédit a mis en lumière le rôle vital du mancozèbe, un fongicide multisite, dans les stratégies de gestion intégrée des maladies. Organisé par le CERSA avec le soutien d’UPL Corp, le sommet a souligné l’importance mondiale du mancozèbe, alors que le Tribunal de l’Union européenne s’apprête à prendre une décision à propos de son renouvellement le 1er juillet.
« Le mancozèbe est une technologie fondamentale pour la protection des plantes contre les maladies », a déclaré Mike Frank, PDG d’UPL Corp, lors de son allocution d’ouverture du sommet. « Il est particulièrement important pour les producteurs qui luttent contre les maladies fongiques dans des cultures comme les bananes, le soja, les pommes de terre, les fruits et les légumes. Il offre une protection fiable et multisites, contribuant à prévenir l’accumulation de résistance et à garantir des rendements constants. Ces conversations sont vitales pour l’avenir de l’agriculture et le bien-être de notre planète. »
Le mancozèbe et son rôle crucial dans la gestion des maladies
Depuis la révocation du mancozèbe dans l’UE en 2020 et au Royaume-Uni en 2024, les agriculteurs à travers l’Europe et au-delà ont été confrontés à des défis accrus dans la lutte contre les maladies fongiques et la résistance aux fongicides à site unique. L’absence du mancozèbe a eu un impact considérable sur les producteurs de pommes de terre, de fruits et de légumes qui utilisaient cet outil rentable pour son action multisites de protection contre les maladies tout en gérant la résistance.
« Nous voulons appliquer moins de pesticides sur nos cultures, et un outil multisite comme le mancozèbe nous y aide », a déclaré Catarina Pereira au nom de Porbatata, l’association portugaise de la pomme de terre. « Sans le mancozèbe, les agriculteurs sont contraints d’utiliser des produits alternatifs qui sont plus coûteux et nécessitent des volumes plus importants.
Les experts ont relevé les graves conséquences de l’absence de mancozèbe, notamment en ce qui concerne la gestion de maladies telles que le mildiou de la pomme de terre. Les souches résistantes aux fongicides à base d’amide d’acide carboxylique et d’oxathiapiproline ont provoqué des ravages considérables dans des régions comme les Pays-Bas, le nord de l’Allemagne et le Danemark en 2022 et 2023. Jean-Paul Deneuville, agriculteur français et représentant de la FEDEPOM, a mis en évidence les conséquences de cette situation en expliquant : « Certains agriculteurs ont perdu des récoltes entières à cause du mildiou de la pomme de terre en 2024. Sans le mancozèbe, les agriculteurs appliquent 2 à 3 fois plus de fongicides, ce qui augmente considérablement les coûts. »
Les producteurs de fruits ont également été touchés. « Le mancozèbe était l’un des trois outils à notre disposition pour lutter contre la tavelure du pommier”, a déclaré Xavier Le Clanche, de l’Association nationale Pommes Poires. « En l’absence du mancozèbe, notre capacité à lutter contre la tavelure a été amoindrie et nous sommes sans solution contre les maladies dues à la rouille. Les producteurs sont maintenant confrontés à des décisions difficiles concernant la replantation des cultures ou la réorientation complète de la production dans certaines zones de production historiques. »
Un appel à des décisions fondées sur la science
Le sommet a rassemblé les points de vue des parties prenantes du monde entier, en soulignant le consensus de la communauté scientifique concernant l’innocuité et l’efficacité du mancozèbe. David Cooke, de l’Institut James Hutton, note que « l’absence de mancozèbe dans les programmes de fongicides a contribué à la propagation de souches résistantes. La réintroduction de cet outil peut protéger d’autres produits et aider à gérer la résistance. »
Les délégués présents au sommet s’attendent à ce que la prochaine audience de la Cour de justice de l’UE soit l’occasion de réexaminer la décision de 2020. Oriane Vialle-Guerin, représentante des producteurs français de pommes de terre, explique : « Plus on limite le nombre de solutions de protection des cultures approuvées, plus on exerce une pression sur celles qui restent, ce qui accélère les problèmes de résistance. »
L’avenir
Les agriculteurs et les experts du secteur présents au sommet ont exprimé l’espoir d’une décision accordant la priorité à la sécurité et l’abordabilité alimentaire dans toute l’Europe. Les représentants portugais ont souligné l’impact positif du rétablissement du mancozèbe, non seulement pour la protection des cultures, mais aussi pour la gestion des coûts, la durabilité et la réduction du nombre d’applications de pesticides en général.
Adrian Percy, directeur exécutif de la NC Plant Sciences Initiative (N.C. PSI) à l’université d’État de Caroline du Nord a exprimé son optimisme quant au rôle du sommet dans la réalisation de progrès significatifs. « Ce dialogue sur la science, les applications dans le monde réel et la voie à suivre pour le mancozèbe est essentiel. Donner aux agriculteurs l’accès aux outils dont ils ont besoin n’est pas seulement une question d’agriculture ; il s’agit de garantir la production alimentaire et la durabilité pour les générations futures. »
À quelques semaines de l’audience devant le tribunal de l’Union européenne, le sommet mondial sur le mancozèbe a souligné l’importance de fonder les décisions réglementaires sur des preuves scientifiques solides et a également permis de mettre en évidence les défis concrets que les agriculteurs doivent relever.
NOTES AUX RÉDACTEURS : https://www.uplcorp.com/note-to-editors
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