NEW YORK, 10 septembre 2025 /PRNewswire/ — A l’occasion de la Journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques, Education Cannot Wait demande l’arrêt immédiat des agressions contre les écoles ainsi que le respect du droit international humanitaire et de la Déclaration sur la sécurité dans les écoles. Les attaques contre les écoles font partie des six violations graves qui affectent le plus les enfants en temps de guerre.
Just weeks before the start of the academic year, the Vasylkivka Support Lyceum No. 1 school in Ukraine was hit by a missile on 19 August at 5:00 am. The school receives financial support through the ECW Multi-Year Resilience Programme in Ukraine. Fortunately, no casualties were registered in the attack. But the school, which provides education to 685 students, sustained significant damage.
Les attaques contre l’éducation continuent de se multiplier dans le monde entier. Entre 2022 et 2023, les Nations Unies ont enregistré environ 6 000 attaques visant des étudiants, des éducateurs et des établissements scolaires. Au cours de cette même période, l’instrumentalisation des établissements scolaires à des fins militaires a augmenté de 20 %. Pire encore, plus de 10 000 étudiants ont été tués, enlevés, arrêtés ou blessés lors de ces attaques.
Les violations graves des droits de l’homme des enfants sont en hausse. Le rapport annuel du Secrétaire général des Nations Unies sur les enfants et les conflits armés (2024) « a identifié 41 370 violations graves à l’encontre d’enfants, le nombre le plus élevé de violations graves commises à l’encontre d’enfants dans les conflits armés depuis la création du mandat sur les enfants et les conflits armés il y a près de 30 ans ».
Le plus grand nombre de violations graves a été vérifié en « Israël et les territoires palestiniens occupés (8 554), la République démocratique du Congo (4 043), la Somalie (2 568), le Nigeria (2 346) et Haïti (2 269). Les plus fortes augmentations en pourcentage du nombre de violations ont été constatées au Liban (545 %), au Mozambique (525 %), en Haïti (490 %), en Éthiopie (235 %) et en Ukraine (105 %) ». Au cours de cette même année, les attaques contre les écoles ont augmenté de 44 %, et les viols et autres formes de violence sexuelle ont progressé de 34 %.
Nous pouvons faire mieux. Nous devons faire mieux. Pour maintenir l’espoir des enfants qui vivent en première ligne de ces conflits brutaux, Education Cannot Wait (ECW) et ses partenaires stratégiques investissent dans un soutien à l’éducation qui sauve des vies dans le monde entier. Les initiatives incluent la santé mentale et le soutien psychosocial, des environnements d’apprentissage protecteurs, une formation spécialisée pour les enseignants, des salles de classe reconstruites, des repas scolaires et bien plus encore.
Quelques semaines avant le début de l’année scolaire, le 19 août à 5 heures du matin, le lycée de soutien n° 1 de Vasylkivka, en Ukraine, a été frappé par un missile. Cet établissement bénéficie d’un soutien financier dans le cadre du programme pluriannuel de résilience de l’ECW en Ukraine. Cette attaque n’a heureusement pas fait de victimes. Néanmoins l’établissement, qui accueille 685 élèves, a subi d’importants dégâts. Il s’agit de l’un des plus de 1 600 établissements scolaires ukrainiens ayant été endommagés ou détruits pendant la guerre, selon l’UNICEF.
Malgré les dégâts considérables causés par l’attaque – qui a détruit des pans de murs extérieurs, le plafond, des portes de sortie, des fenêtres, l’alimentation électrique et les radiateurs de chauffage – le personnel et la communauté de l’école Vasylkivka Support Lyceum No. 1 restent déterminés à rouvrir l’école. Leur courage indéfectible nous incite tous à réclamer l’arrêt immédiat des attaques violentes et horribles contre les écoles qui ont lieu chaque jour dans le monde entier, ainsi qu’une augmentation immédiate du financement international de l’éducation. En investissant aujourd’hui dans l’éducation, nous investissons dans des lendemains plus sereins pour tous.
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