PARIS (Reuters) – Le constructeur automobile PSA est prêt à proposer un nouveau modèle d’autopartage à Paris et est en contact avec la mairie de la capitale, selon un article publié samedi sur le site des Echos.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, doit recevoir lundi plusieurs acteurs de la filière automobile pour discuter d’offres alternatives à Autolib, le libre-service de voitures électriques au coeur d’un litige avec l’exploitant Bolloré sur fond de dérive financière.
“Le free-floating (offre d’autopartage sans espace dédié pour prendre ou ramener un véhicule, NDLR) peut être viable à Paris, où l’on trouve une forte densité de clients potentiels. Nous sommes en contact avec la mairie. Nous pourrions démarrer rapidement”, a déclaré Brigitte Courtehoux, directrice des nouvelles mobilités du constructeur automobile, citée par le quotidien économique.
PSA, qui gère déjà des services d’autopartage en “free-floating” à Madrid et à Lisbonne, “envisage plutôt un périmètre intra-muros (pour Paris), mais ne semble pas figé sur la question”, selon Les Echos.
“Le free-floating est un système souple. Comme il n’y a pas de stations, le périmètre est facilement extensible en fonction de la demande. Même si, au bout du bout, il faut être rentable”, note Brigitte Courtehoux dans cet article.
Lancé en 2011, le service Autolib compte 1.100 stations réparties dans une centaine de communes d’Ile-de-France. Le contrat avec le groupe Bolloré court jusqu’en 2023.
Outre PSA – qui a conclu un accord de partenariat stratégique dans le domaine de la voiture électrique et de l’autopartage avec Bolloré en 2015 -, les constructeurs automobiles Renault, BMW et Daimler ainsi que des spécialistes de la location et des start-up actives dans l’autopartage devraient participer à la réunion de lundi avec Anne Hidalgo.
Myriam Rivet, édité par Henri-Pierre André